lundi 16 février 2015

SCC0/2 -Diffusion du roman-feuilleton « Sorciers, services et crapuleux », 1ère hypothèse : Vié ba Diamba projette de lancer un mouvement d'opinion devant conduire à la libération de Mopoie et Bangazegino


Avant d'entamer une guérilla de longue haleine depuis le maquis d'Awoyo où il avait été amené à se réfugier, Vié ba Diamba était un terroriste amateur, un terroriste à la praline. Mais à force d'attendre, attendre, attendre un moment opportun pour opérer ses opérations et balancer avec précision ses pralines fourrées à la boule puante (ou au poil à gratter) dans la gueule des crapuleux et de leurs commanditaires... lesdites pralines avaient perdu des couleurs. Elles étaient devenues pâteuses, toutes molles. Elles s'étaient désactivées et lui avaient fondu dans les doigts.

Fin des fins, les pralines infamantes et ridiculisantes de Vié ba Diamba, empestant la chair en décomposition, n'ont donc explosé à la gueule de personne... sauf à celle de La Malibran, sorcière régalienne et diva de la Châtellenie d'Awel.

Contre-performance ou succès mitigé ? 
Après le pffttt de ses premières expériences de terroriste amateur en milieu urbain, Vié ba Diamba a été amené, en moins de deux, comme un lavement, à prendre le maquis et à changer de siècle, de projet et de continent.
Il a donc quitté précipitamment la châtellenie d'Awel et s'est réfugié en catastrophe à Djaba, dans la République d'Awoyo... où il se trouvait à l'abri de la fureur de La Malibran et des écoutes, filatures, enquêtes, recherches, soupçons, interpellations et interrogatoires du général*** prélat militaire du Saint-Office ou de l'onctueux Nat (alias "Nzambe Alalaka Te"), un ancien agent de l'ex-Agence Nationale de Documentation ou de l'ex-Service d'Action et de Renseignements Militaires qui, ces derniers temps, s'arrangeait toujours...
- Masta boni ? Obosani ngai, fieu  ?
- L'Evêque ? Al-Baljiki ? Jamais ! Moyen ezali te !
pour croiser mon chemin. 


Vié ba Diamba s'était donc réfugié à Djaba, en République d’Awoyo, d'où il disposait d'une vue privilégiée sur la République autocratique du Luabango et sur l'Université de Makala où Mopoie et Bangazegino, des hommes courageux, farouches et déterminés, se trouvaient
- Nini eza réellement sima ya makambo oyo?
embastillés  depuis de nombreuses années, victimes de ce qu'il faut bien appeler des « lettres de cachet ». 
Et d'où il pouvait mener tranquillement de nombreuses incursions en République autocratique du Luabango

Les tribulations subies par Mopoie et Bangazegino, irréductibles résistants à l'arbitraire, étaient le fait particulièrement d'un crapuleux notoire, le général*** dont la turpitude, les agissements en marge de la loi et l'apparente proximité avec la Haute Hiérarchie étaient connus de tout le Luabongo, un général magistrat que Vié ba Diamba se retient encore… Pour l'instant ! de dénoncer nommément mais... 
- Comment tu comptes faire alors, Douchka ?

- Problème ezali te, petite chérie, la rumeur circulera bien assez vite... Soki te, on s'arrangera bien pour la faire courir !  On va RIIIR !
dont tout le monde saura très rapidement quelle est l'identité précise, quelles sont les fonctions exactes et quel est le numéro de matricule. Un général-prélat du Saint-Office qui, après avoir fait arrêter arbitrairement Mopoie et Bangazegino, après les avoir fait torturer par des corps habillés de l'armée et de la police relevant de son autorité et après les avoir fait condamner illégalement par des juges à ses ordres, continue de s'opposer, avec obstination, à leur libération.

Et c'est le roman de Vié ba Diamba, intitulé Sorciers "services" et crapuleux qui, dès ce moment-là, tiendra lui-même lieu de praline explosive, infamante et ridiculisante et tendra à confondre les crapuleux et leurs commanditaires : un roman-réalité ou un roman-guérilla conçu comme un moyen de combattre le système sorcier, construit comme une arme de lutte contre le mensonge et la manipulation, l'arbitraire et la barbarie quand tout le reste a échoué. 

A cet effet, le roman de Vié ba Diamba comporte un certain nombre de séquences, plus ou moins autonomes et autosuffisantes, que l'auteur envisage de diffuser...
- Comment ça ? En donnant, par exemple, toute liberté à ceux de mes « correspondants » qui le jugent bon, de réagir sur les réseaux sociaux, petite chérie ! Et même d'accoler des croisillons et de créer des hashtags (#general*** par exemple...) ! Please feel free to circulate the text among your contacts !
- Oui, d'accord, mais un buzz, ça ne se commande pas, Douchka ! Solution de rechange ezali soki ça ne fonctionne pas comme prévu ?

- Ekozala ! On trouvera !
tous azimuts par vagues successives ou en rafales pétaradantes ou de distiller goutte à goutte, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois et, s'il le faut, année après année, patiemment, inlassablement, à mesure qu'il les rédige1 et compte tenu de l'évolution de l'affaire, comme une rumeur insidieuse ou un poison lent dans le but de couvrir d'opprobre et de ridicule les crapuleux et leurs commanditaires, de dévoiler leurs manoeuvres et de créer ainsi petit à petit, au sein même de la République autocratique du Luabango, un vaste mouvement d'opinion et de prise de conscience de la nécessité de faire prévaloir, dans cette affaire comme dans tout autre domaine, l’État de droit.

Et d'obtenir ainsi, au final, la libération de Mopoie et Bangazegino dont le général*** continue haineusement et rageusement d'essayer de briser la résistance.

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1 Des séquences relevant de systèmes de diffusion différents : 
- des séquences dites "à diffusion générale" (dg) que les destinataires sont invités à rediffuser sur tous les réseaux sociaux de façon à permettre aux personnes intéressées de suivre de près, jour après jour, les tribulations de Mopoie et de Bangazegino 
- et d'autres , dites  "à diffusion restreinte ou particulière" (drp), des séquences particulièrement oniriques, gouailleuses, burlesques et extravagantes... Des séquences dites « drp »... comme dérapantes ?, à contenu « vague » « flexible » ou « allumé », plutôt « personnelles » ou « familiales » et dont la diffusion devrait, apparemment, être réservée à quelques destinataires particuliers. 
Etant bien entendu que toutes les séquences de l'ouvrage, à diffusion générale (tous azimuts) ou restreinte ou particulière (limitée à quelques personnes préalablement identifiées), se retrouveront postées, dans leur intégralité et dans leur ordre normal de succession, sur mon blog intitulé « Sorciers, « services » et crapuleux »





Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/






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