lundi 16 février 2015

SCC0/4 - Troisième hypothèse, la plus plausible : Je n'ai jamais été en mesure de diffuser mon buku-feuilleton et je le fourgue en cachette à quelques-uns proches


Introduction à la diffusion du roman-feuilleton de Vié ba Diamba, intitulé « Sorciers, services et crapuleux »

3ème hypothèse, la plus plausible:

Vié ba Diamba n'a jamais été en mesure de lâcher ses pralines explosives sur ses cibles ni de diffuser son buku-feuilleton comme il l'avait souhaité et d'atteindre les objectifs qu'il s'était assigné. 
Il s'est donc résolu à fourguer, en cachette, honteusement, piteusement, différentes séquences de son buku à un certain nombre de ses proches pour leur faire savoir que l'association de malfaiteurs que sa femme mariée et lui-même ont constituée, ça tient toujours ! 
D'embrouilles en torchées ! De chproum en chizbroc !  Et que c'est du solide ! Et que ça va durer !

les premières hypothèses de diffusion de Vié ba Diamba ont, en effet, toutes dû être abandonnées. L'une après l'autre...
Parce qu'elles risquaient de contrarier ou de compromettre des démarches politiques, judiciaires, familiales ou même diplomatiques entamées et poursuivies inlassablement de plusieurs côtés et à différents niveaux

Le roman n'a donc pas fonctionné comme Vié ba Diamba l'aurait voulu et n'a rien permis du tout. 
Ni d'obtenir la libération de Mopoie et Bangazegino. 
Ni de saluer leur libération effective et de restituer à ces deux irréductibles résistants à l'arbitraire leur dignité bafouée par des crapuleux.
Ni d'obtenir une réponse certaine et définitive à la question suivante : 
Nini eza réellement sima ya makambo oyo ?
Ni même...
- Personne ne s'est senti morveux, Douchka ?

- Personne encore, petite chérie ! Mais ça viendra !
de couvrir d'opprobre et de ridicule les crapuleux et leurs commanditaires et de leur péter en pleine gueule 
C'est bien ce que Viéba Diamba crignait, la lit-té-ra-tu-re, c'est de la merde. Il aura tout essayé mais il a foiré. La lit-té-ra-tu-re, ça ne sert à rien ni à personne.

Ses projets ayant fait long feu, Vié ba Diamba se résoud donc, « fin des fins » mais avec une sacrée gueule de bois, à massacrer son texte, à lui couper la tête, les jambes, les bras, le nez, les oreilles et le sexe. ... Tout ce qui dépasse !, et à en fourguer honteusement, piteusement, anonymement (par des courriels transmis en cci) ce qu'il reste de son roman à quelques-uns, plus ou moins proches et dont il fera en sorte… Comme dans un roman d'espionnage à l'ancienne ! Comme à l'époque de la « guerre froide » ! qu'ils ne se connaissent pas, ne se rencontrent pas et ne puissent ni communiquer ni même échanger des points de vue
AVEC, AU MINIMUM, UN AN DE RETARD. AU RISQUE D'ETRE TOTALEMENT DEPASSE PAR LES EVENEMENTS. A MOINS... NZOMBO LE SOIR ? D'ETRE CARREMENT PREMONITOIRE.

Vié ba Diamba se résoud donc à diffuser son texte auprès de quelques-uns, un an après la promulgation
- Et alors, Douchka ? ça n'a rien donné ?
- Sans effet ! Du moins en ce qui concerne Mopoie et Bangazegino et les autres véritables prisonniers politiques !
- Comment ça ?
- Pour ces gens-là "après la loi = avant le loi !"  auraient dit Ysengrin et le général***
de la loi d'amnistie et dans une version chaponnée, très très très trop trop trop soigneusement édulcorée. Sans autre objectif que de faire savoir à ces quelques-uns que même Vié ba Diamba est devenu complètement bimbim (et asocial par la force des choses, ne pouvant plus ni manger du pondu ou du makayabo, ni boire avec les gens, ni participer à leurs ébats ou à leur débats), il aime toujours bien ça, rigoler et faire rire les gens à ses dépens.

Vié ba Diamba devrait arrêter de RIIIR et d'écrire alors ?
Pas évident ! Vié n'aime pas calculer mais il aime encore écrire et RIIIR 
Et ne plus RIIIR et ne plus écrire, c'est comme...
- Que se passe-t-il, Douchka  ?
Ne bouge plus, petite chérie ! Viens ! N'avance plus ! Tais-toi ! Accélère ! Reste où tu es ! Retiens-toi ! Recule ! Fais ce que je te dis ! Approche ! Arrête ! Sors ! Rentre ! Reviens ! Laisse-toi aller ! Caresse-moi ! Reprends-toi ! Démarre ! Vas-y ! Lâche-toi ! Criiiie ! Stop ! Stooop !
arrêter de faire l'amour, on n'y parvient pas tout seul. Et il faudrait encore que Mwana Danzé soit d'accord.

Et si le roman de Vié ba Diamba c'était ça aussi finalement : une crise d’urémie ou une gigantesque scène de ménage, onirique, gouailleuse, burlesque et extravagante, opposant la femme mariée de l'un au mari préféré de l'autre? Une course au pouvoir, une partie de phrases et de mots qui opposerait Vié ba Diamba à Mwana Danzé, sa femme mariée 
- Hola querida ! Hola guapa ! Hola caracola !
qu'il aime dans tous les sens...
- Ou pas du tout, Douchka, ça dépend des jours ! 
beaucoup, passionnément, à la folie…
- Ndoki ko, Douchka...
- Bolingo, petite chérie ! Bolingo kaka !
et pour toujours (même s'il a déjà fait une bonne partie de son temps… et que le reste s'annonce un peu plus ennuyeux)?

Et, finalement, à quoi ça peut-il bien ressembler, une crise d'urémie ? Et quels en sont les symptômes visibles ? Le gonflement des paupières, l'essouflement, la fatigue, la mauvaise haleine, des démangeaisons persistantes, des crampes musculaires? Vié ba Diambaa déjà tout ça ? C'est pas encore assez ? Et qu'en pense le docteur Zakia soki Zadia soki Zadika ? Cette pathologie ressort-elle de son domaine de compétence ?

C'est parti mon kiki ! Vié ba Diamba balance sa grande scène d' amour-ménage ! Ou sa crise d’urémie ! La Malibran peut aller se rhabiller, Vié ba Diamba ne lui fera plus jamais la cour !





Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/







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