lundi 16 février 2015

SCC0/3 - Deuxième hypothèse : Je salue la libération de Mopoie et Bangazegino et je rétablis la vérité des faits


Introduction à la diffusion du roman-feuilleton de Vié ba Diamba, intitulé « Sorciers, services et crapuleux »

2ème hypothèse :  Vié ba Diamba salue la libération de Mopoie et Bangazegino et rétablit la vérité des faits

Bonjour à tous !
et permettez-moi de vous annoncer une bonne nouvelle : Mopoie et Bangazegino sont libres. 

Je suis donc enfin en mesure de diffuser les différentes séquences de mon roman-feuilleton « Sorciers, services et crapuleux ».
Ce sera l'occasion de rétablir la vérité des faits, de démonter le système sorcier dont Mopoie et Bangazegino ont été victimes, de dénoncer les crapuleux et de démasquer leurs commanditaires. Ce sera également l'occasion de  rendre justice à deux champions de l'Etat de droit, de la liberté d'opinion, de la liberté d'expression, de la lutte contre la torture, contre la corruption de la justice et toute forme d'arbitraire et d'injustice.
Et j'espère pouvoir contribuer ainsi, « na ndenge na ngai » à restituer à des résistants courageux, farouches et déterminés leur dignité bafouée par des crapuleux... 

Voici donc, à cet effet, un certain nombre de questions1 auxquelles les séquences « à diffusion générale » de mon roman-feuilleton vont essayer de répondre :

- Une sorcellerie, c'est quoi  ?  Quelle est la nature profonde de la sorcellerie en tant que système de gouvernement ? Quelles sont les différentes catégories de sorciers ?
- Qu'est-ce qu'une praline explosive ? Qui les fabrique ? Comment et à qui les distribuer en vue de quel effet ?
- Les sorciers sont-ils bons ou mauvais ?
- Qu'est-ce donc que cette châtellenie d'Awel où se passent la plupart de mes aventures de hibou oreilles de chat ? Une circonscription autonome de la ville-région de Bruzout ? Une sorcellerie imaginaire et métissée qui (ne) ressemble (ni) au Royaume de Jupiler et (ni) à la République autocratique du Luabango ? Un mix de la République autocratique du Luabango et du Royaume de Jupiler, une crevette de la mer du nord élevé au crottin d'antilope, une confiture de piments baignant dans du jus de houblon ? 
- A quoi cette espèce de châtellenie peut-elle bien servir dans le roman ? S'agit-il d’une erreur de script sur laquelle il vaudrait mieux ne pas s'étendre ? Ou d'un leurre destiné à égarer, embrouiller ou confondre les « services » ? 
- Qui sont les Awélés ?
- Pourquoi Vié ba Diamba a-t-il dû quitter précipitamment la châtellenie d'Awel et se réfugier en République d'Awoyo ? Quels grands prêtres y a-t-il rencontrés ? L'ont-ils initié à quels rites ou pratiques ?  A-t-il demandé audience à Togbui Gnagblondjro III, président national des prêtres vaudou de la république d'Awoyo ou a-t-il préféré recourir, comme d'habitude, à l'expertise de Gougoui Kangni et de Kangni Alem ? Qui lui a enseigné la recette de la sauce gluante à base de gombo ou d'adémé ?
- Quels sont les termes de référence de l'ouvrage « Sorciers, « services » et crapuleux » ? Comment a-t-on pu faire en sorte qu'un roman « onirique, farceur et extravagant » se transforme en une praline explosive ? Comment un roman a-t-il pu devenir une arme contre la crapulerie ? 
- Eske Poto moyindo ezali kaka ndenge ezalaka ? Eske Poto moyindo ekomi mboka ya ba ndoki?
- Pourquoi Monik Dierckx et Antoinette Safu Mbakata refusent-elles de repriser et de rapiécer les caleçons troués de Jipéji, de Denis Diderot, de Jef Van Bilsen, de Thomas Piketty, de l'autre Rimbaud et d'autres anciens agents de la Compagnie de Jésus du collège Boboto ou du collège de Mbansa-Mboma?
- Qui sont ces « djeuns » que l'on appelle des kuluna ? Pourquoi ne sont-ils pas les bienvenus aux manifestations nuptiales et funéraires ? Et pourquoi (et qui) les accuse-t-on de tout ?
- Pourquoi le roman « Sorciers, « services » et crapuleux » est-il diffusé par courriel, sous forme de feuilleton, au lieu d'être proposé à un éditeur pour publication ? A quel public est-il destiné ? En vue de quel effet ?
- Comment s'explique l'attitude de La Malibran? 
- La Malibran et le général*** sont-ils de connivence ? Ont-ils des accointances ? Quelle est la nature exacte des liens qui unissent un général inquisiteur et persécuteurdu Saint-Office qui se croit au-dessus des lois et une artiste lyrique très imbue de sa personne qui se prend pour une diva de classe internationale? 

- Nini eza réellement sima ya makambo oyo ?
- Quelles sont les relations qui existent entre le système sorcier et le système du marché
- Quand est finalement intervenue la libération de Mopoie et de Bangazegino et de quelle manière ? Dans quel contexte cette libération s'est-elle fait attendre, jour après jour, pendant des mois et des mois ? Et comment, par quel artifice, après quels atermoiements et nonobstant quelles dernières embrouilles et crapuleries, leurs pérégrinations ont-elles enfin pris fin ?
- Les comportements sorciers sont-ils propres à la République autocratique du Luabango ou revêtent-ils un caractère "intemporel" voire... Waooow !,  "universel" ? Qu'est-ce que Jipéji, Denis Diderot, Jef Van Bilsen, Thomas Piketty et l'autre Rimbaud ont à voir avec cette histoire ? Pourquoi doivent-ils être barbouillés de poto-poto ? Pourquoi s'être acharné sur Diderot plutôt que sur  Voltaire ou Montesquieu ? Mwana Danzé a-t-elle raison de défendre Diderot et de m'interpeller: "
Nalobi na yo : You're messing the wrong bastard !"

- A qui devrais-je également présenter des excuses pour irrévérence, goujaterie, soudardise et iconoclastie ? à Jipéji, le protégé de la divine chocolatière de la rue Gaucheret??
- Un peuple a-t-il toute sa place dans une sorcellerie ?
- Mpo na nini batu mwindu bakufaka na microbes te ?
- Pourquoi Vié ba Diamba s'est-il résolu, vers la fin de son roman, à repartir en République autocratique du Luabango ? Comment et à quelles fins ? Avait-il l'ambition de se jeter dans la gueule des crapuleux et de devenir lui-même, en personne, une praline explosive ? Y a-t-il réussi ?
- Une loi d'amnistie peut-elle avoir pour effet d'innocenter les crapuleux et les commanditaires de leurs crimes ?
- Quand la République autocratique du Luabango cessera-t-elle d'être une sorcellerie ? Quand cessera-t-elle d'être dépossédée de sa devise « Paix, Justice, Travail » ? Quand cessera-t-elle d'être un pays continuellement déstabilisé par le Tout-Puissant Marché et des voisins cupides, vampires et "coupeurs de routes" ? Quand cessera-t-elle d'être un pays où des guerres incessantes de haute ou de basse intensité (activités lucratives pour quelques-uns) l'emportent sur la "Paix" que réclame l'ensemble de la population, où l'arbitraire, l'insécurité des personnes et de leurs avoirs et le déni de justice (activités lucratives pour quelques-uns) se substituent à la « Justice » qu'exige l'ensemble de la population et où le "Travail" des uns (prébendes, trafics d'influence, corruption, commissions, combines et magouilles, fraudes et contrebandes, chantages et extorsions) se nourrit abondamment du chômage ou des emplois précaires des autres : la « masse », une population vampirisée par des sorciers avides, d'une cruauté rare et d'une rapacité extrême…
- La République autocratique du Luabango ressemble-t-elle au Zaïre où, à la fin du "règne" de Mobutu, pour seulement survivre, tout le monde commercialisait sa fonction et "mangeait à l'hôtel" (chacun s'assoit, Dieu le pousse !) Et aussi à la Curie romaine où le carriérisme, les manigances et la cupidité l'emporteraient sur toutes autres considérations ?
- Eske la république autocratique du Luabango mobimba ekomi ekolo ya ba ndoki?
- Jusqu'à quand les habitants de la république autocratique du Luabango toléreront-ils d'être malmenés par leurs propres dirigeants ? Quand quelqu'un lancera-t-il la première pierre ?

VbD

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1 Et aussi un certain nombre d'autres questions plus « techniques », se rapportant plus particulièrement à la troisième série de séquences de l'ouvrage (lesquelles sont toutes « à diffusion générale ») :
- A-t-on de droit de « laisser le bic » et d'abandonner le champ de la communication à un faux-jeton et à un mystificateur : le sinistre Tshaku, sorcier régalien chargé de la mobilisation, de la propagande, de l'animation politique et de l'éducation du peuple (et coordinateur stratégique de la pensée unique à l'usage des ensorcelés) et porte-parole du Conciliabule central de la République autocratique du Luabango ? 
- Peut-on RIIIR ou écrire pour autrui ? Pour ceux qui parlent à l'oreille de l'auteur ? RIIIR ou écrire en leur nom, sous leur dictée ?
- Ne faut-il pas, à un certain moment, cesser d'être onirique, gouailleur, burlesque et extravagant et devenir de plus en plus pointu et de plus en plus documenté, de plus en plus incisif et de plus en plus accusateur... 
- Comment, par le moyen d'un roman, rendre compte de la longue attente de personnes  maintenues arbitrairement en détention ? Et comment rendre compte, sans grandiloquence ni effets de manche, de l'indifférence des sorciers aux problèmes de la population ? Et comment raconter les innombrables tracasseries dont celle-ci fait l'objet ? Et comment rendre compte, par le moyen d'un roman, des incessantes transgressions de la loi et de la violation constante et systématique des règles et des principes de l'Etat de droit, des « stings operations » et autres abus de pouvoir et agissements en marge de la loi des « services » et des crapuleux de tous bords, à chaque niveau de pouvoir ?
- Et comment, dans un roman mais en évitant d'être romanesque, raconter de façon factuelle la résistance que la population oppose au système sorcier et rapporter les solutions qu'elle imagine, les colères qui l'enflamment, les luttes qu'elle mène, les solutions qu'elle imagine et qu'elle s'efforce de mettre en œuvre ? Et avec quels mots dépeindre le courage de Mopoie et de Bangazegino et de personnes condamnées illégalement et maintenues arbitrairement en détention, de leur détermination à résister et à se battre
- Qu'est-ce qu'un roman ? Pourquoi en écrit-on ? A destination de quel public et en vue de quel effet?
- Un roman a-t-il jamais contribué à libérer quelqu’un?





Ndlr : Vous êtes déjà perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/






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